Relations avec les acteurs externes
Organisations humanitaires et autres
Les Sociétés nationales et la Fédération internationale s’emploieront activement à dialoguer d’une manière coordonnée avec les organisations humanitaires et d’autres acteurs qui cherchent à renforcer la coordination, la qualité et l’efficacité globales de l’assistance humanitaire.
Lorsque la Société nationale envisage d’établir un partenariat opérationnel avec un acteur externe, elle devrait s’assurer que ce partenariat n’affaiblira pas ses capacités d’intervention, ni l’image et la réputation d’une composante du Mouvement opérant dans le pays. Avant de nouer ce partenariat, la Société nationale pourra demander conseil à la Fédération internationale.
Les Sociétés nationales ne peuvent lancer un appel de fonds par l’intermédiaire des mécanismes de financement des Nations Unies pour financer des activités dans leur propre pays que si elles peuvent adhérer aux Principes fondamentaux et aux règles et réglementations du Mouvement et de la Fédération internationale.
La Fédération internationale peut annexer ses appels d’urgence aux mécanismes de financement des Nations Unies pour informer l’ensemble de la communauté humanitaire sur ses activités humanitaires, en mettant l’accent sur la collaboration et la coordination.
Secteur privé
Les Sociétés nationales et la Fédération internationale noueront des partenariats avec des acteurs du secteur privé qui respectent les valeurs humanitaires du Mouvement, projettent une image positive et ont un parcours éthique irréprochable. Une diligence raisonnable doit être observée dans tous les partenariats avec le secteur privé lorsque les emblèmes du Mouvement et leurs appellations sont utilisés.
Les Sociétés nationales et la Fédération internationale n’accepteront pas de dons de sources risquant de ternir l’image ou la réputation de toute composante du Mouvement.
Les services de volontaires issus d’entreprises partenaires ne peuvent être utilisés dans l’assistance humanitaire internationale que si ces volontaires sont dûment formés pour les tâches qui leur sont assignées, correctement assurés et placés entièrement sous la direction et le contrôle de la Société nationale qui les envoie ou de la Société nationale du pays touché. La Société nationale du pays touché doit approuver leur déploiement, et la Fédération internationale doit en être informée.
Médias et communications
Dans leurs communications, les Sociétés nationales et la Fédération internationale respecteront la dignité des personnes touchées. Elles s’attacheront à utiliser les médias publics et les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur les besoins non satisfaits et les droits non réalisés des personnes touchées par des catastrophes et vulnérables à de telles situations et pour renforcer le dialogue avec les victimes de catastrophes.
Les Sociétés nationales et la Fédération internationale veilleront à approcher les médias de façon coordonnée, en mettant en évidence le rôle et les priorités de la Société nationale du pays touché et en affichant des positions communes sur les sujets clés.
Les Sociétés nationales et la Fédération internationale s’efforceront de mieux informer l’opinion publique sur toute catastrophe ou autre situation d’urgence dans les 24 heures suivant le début d’une catastrophe déclarée, pour autant que cela ne gêne pas la conduite efficiente de l’intervention.
Lorsqu’elles facilitent le déplacement d’organismes des médias dans la région touchée ou qu’elles publient des informations sur la situation dans cette région, la Fédération internationale et toute Société nationale participante prendront en premier lieu l’avis de la Société nationale du pays touché.