L’intégration de l’environnement dans les programmes et opérations humanitaires est essentielle pour assurer l’efficacité, la durabilité et la responsabilité des opérations humanitaires.

Bien que les priorités immédiates des acteurs humanitaires incluent le sauvetage de vies humaines, la réduction des souffrances humaines et le relèvement rapide, la communauté humanitaire comprend et prend de plus en plus conscience de la nécessité de localiser et de contextualiser l’action humanitaire pour une résilience à long terme.

Dans l’esprit de la nouvelle méthode de travail et de l’Agenda pour l’humanité, la prise en compte et l’intégration des conditions environnementales, géographiques et globales locales du site sont des éléments essentiels pour y parvenir.

S’attaquer aux problèmes environnementaux au cours des premières phases présente de nombreux avantages et offre les possibilités suivantes :

• S’attaquer aux problèmes environnementaux sous-jacents qui pourraient avoir contribué aux crises ou à la catastrophe, tout en réduisant les risques de récurrence
• Améliorer la santé et la sécurité des communautés touchées en réduisant la pollution de l’air et de l’eau (par exemple, la gestion des matières dangereuses et des déchets solides)
• Protéger les moyens de subsistance en préservant les ressources naturelles dont dépendent ces moyens de subsistance
• Protéger les personnes et l’environnement des dangers futurs grâce à des activités d’atténuation

De plus, le fait de s’attaquer de manière proactive aux problèmes environnementaux peut ralentir ou inverser les tendances qui conduisent à la déforestation, à la désertification, à l’érosion des sols et à la pollution, qui ont un impact significatif sur la résilience des communautés, la biodiversité, la sécurité alimentaire et le développement économique.